J+25, dernier jour sur l’île !
August 1, 2015

Et voilà notre mission se termine…Dernier jour sur l’île! Alors on plie bagage on passe voir les sœurs pour leur amener les documents qu’on leur avait promis sur l’utilisation de l’Artemisia, on amène les pots répulsifs à Marie Jo et on dit au revoir à tout le monde ! On règle les derniers détails avant notre chaloupe et on prend quelques photos en attendant la chaloupe…
Une formidable expérience qui s’achève, des souvenirs plein la tête et le sentiment d’avoir enfin concrétiser notre projet sur lequel nous travaillons depuis plus de 6 mois ! Mais il a encore du travail, dès notre arrivé en France il faudra s’assurer que tout se passe bien sur place, après notre départ et préparer dès la rentré la prochaine mission : Sénegal 2016 ! Eh oui nous ne comptons pas nous arrêter là ! La route est encore longue mais comme on dit se sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières… Alors à l’année prochaine !
J+24, de l’Artemisia en pot pour éloigner les moustiques !

Nous nous rendons en cette fin de semaine à TransTech pour récupérer les pots qui serviront à faire des pots d’Artemisia utilisés pour leur action répulsive. Nous amenons une partie des pots à SOTRAMAP et Karim nous rejoint sur place pour faire un dernier point de l’état de notre plantation avant notre départ. Karim avait, pour l’occasion, amené des savons et de l’huile d’Artemisia pour présenter les sous produits qu’il est aussi possible de faire avec cette plante. C’est une réussite, puisque Luc, Ndioro et moi même avons acheté tout ce qu’il avait ramené, un bel encouragement pour Karim qui reprend confiance en lui et qui croit à nouveau en l’Artemisia et en ses produits dérivés. Georges était aussi présent ce jour pour fixer les dernières échéances avant notre départ, notamment pour coordonner avec Karim et Henry notre jardinier la récolte de la plantation.
En fin d’après midi, nous retournons tous ensemble sur l’île de Gorée pour déposer notre dossier de demande d’exploitation du jardin communal au maire. Cependant le maire est en déplacement mais nous rencontrons le directeur du cabinet qui nous reçoit et écoute notre demande. Il nous envoi alors vers le service environnement et gestion des ressources de l’île pour avoir leurs avis car c’est eux qui valide ou non la présentation du dossier au Maire. Sans notre contact Valérie les démarches sont un peu plus longues mais nous espérons que le terrain pourra se mettre en place rapidement après notre départ. Nous n’avons malheureusement pas le temps de présenter Karim à Richard, le jardinier de l’île car il est l’heure de rentrer pour Karim mais nous prévoyons une rencontre entre ces deux acteurs clés dès que possible.
J+23, on forme les soeurs de l’Ordre de Malte !
Direction le dispensaire de l’Ordre de Malte pour former les sœurs à la transformation de l’Artemisia annua. Au programme : broyage, pilage, tamisage et mise en gélules à partir de la matière sèche. Nous en profitons pour filmer, avec Béthel, toutes les étapes de la transformation pour la réalisation du tutoriel vidéo. En effet, rappelons qu’un de nos objectifs de cette mission terrain est de proposer un accompagnement technique aux producteurs en leur proposant un accès rapide et simple aux principes de la culture et de transformation de cette plante sous un format papier mais aussi vidéo.
J+22, rencontre avec AVSF Sénégal
July 28, 2015
Aujourd’hui direction le quartier des Almadies pour rencontrer Moussa Baldé, coordinateur national pour AVSF. Cette rencontre à pour objectif de comprendre leurs missions au Sénégal et d’échanger autour de notre projet. Une association tel qu’AVSF ne peut que nous apporter que de bons conseils en matière de gestion de projet. Nous pouvons aussi envisager d’établir un partenariat avec eux dans le cadre d’une future mission, mais leurs potentiels terrains sont un peu loin de notre zone d’action actuelle (aux alentours de Dakar). On garde l’idée en tête !
J+21, déjà la dernière semaine
July 27, 2015
Fini le repos, on retourne au travail ! Au programme : organisation de la dernière semaine avant notre départ (eh oui déjà ! Que le temps passe vite !). Alors on prépare le planning, on contacte les dernières personnes à rencontrer et on travail sur le dossier du Maire pour l’autorisation de plantation sur le jardin communal de Gorée. Malgré l’annulation du voyage de Valérie Schlumberger (responsable de la CSAO et très engagée au Sénégal via différentes initiatives, mais aussi notre contact de référence avec le Maire de l’île) nous décidons de présenter tout de même notre projet au Maire en attendant son retour prévu pour mi-septembre. Cela reporte nos échéances mais ce sont les aléas et nous espérons que la plantation pourra quand même se faire rapidement si le Maire accepte notre proposition.
J+20, un dimanche au calme…enfin presque !
Aujourd’hui un peu de repos après cette semaine bien chargée ! Nous rentrons sur l’île en fin de matinée et nous profitons du soleil et de la chaleur pour faire un plongeon dans l’eau et se promener sur l’île. D’ailleurs nous ne sommes pas les seuls, la plage de l’île est remplie, beaucoup de Dakarois et de touristes viennent profiter de ce petit coin de paradis…
J+19, une nouvelle pépinière !
July 25, 2015
Ce matin nous retournons sur le terrain de SOTRAMAP avec toute l’équipe : Karim, Béthel et Georges pour suivre l’avancer de nos plantations. Nous en profitons pour lancer une nouvelle pépinière que nous plaçons sous le petit abri du jardin. Béthel s’occupe de filmer toute les étapes pour la vidéo du tutoriel et Georges participe aussi à la réalisation de cette nouvelle pépinière afin d’être autonome s’il avait à le faire tout seul une prochaine fois. Il est indispensable de former nos partenaires collaborateur pour diffuser et pérenniser la culture mais il faut aussi qu’ils trouvent un intérêt à faire ce qu’ils font. C’est pourquoi nous cherchons parallèlement système d’autofinancement afin de rémunérer leur travail.
Henry le jardinier a récupéré pour nous du compost qui servira a enrichir le sol pour booster le développement des plants d’Artemisia. Karim, le professeur de l’ENSA nous montre ainsi comment mélanger le compost avec la terre autour du pied de l’Artemisia. Il faut bien ameublir la terre et y mélanger le compost tout en préservant le trou pour optimiser l’irrigation. De plus, cette opération permet aussi d’éviter la formation d’une croute de battance.
C’est aussi l’occasion et avant notre départ de se retrouver avec Luc, le directeur de l’entreprise SOTRAMAP, pour lui faire rencontrer Karim et discuter de l’avancement du chantier et de la suite après notre départ. Il est convenu que Karim se rendre sur le terrain toutes les semaines pour suivre l’évolution des plants jusqu’à la récolte.
De retour sur l’île nous nous préparons pour repartir et rendre visite à l’oncle de Ndioro aux Almadies, un quartier chic de Dakar.

J+18, Mamoune Geuye: quel artiste !
July 24, 2015




C’est avec Mamoume Gueye, l’artiste spécialisé en peinture sous verre, que nous passons ce vendredi. Nous découvrons sa boutique, son atelier et sa technique de peinture si particulière et minutieuse. L’objectif de cette journée est à la fois de partager son expérience et de découvrir son travail mais aussi de réfléchir à un site de vente en ligne de ses œuvres. En effet Mamoune Gueye et aussi un partenaire du projet et il reverse 40% des ventes que nous faisons pour soutenir nos actions. Nous imaginons donc un site internet où ses tableaux et plateaux seraient disponibles ainsi que ceux de la CSAO qui fonctionne sur le même principe avec nous. De plus, ce site servirait aussi de point de vente pour le kit semence ainsi que pour les produits transformés à base d’Artémisia Annua (tisane, poudre, gélules, savon…).
De retour sur l’île nous regardons le document envoyé par Mélanie, la responsable artistique de Rufsac qui nous a confectionné un premier rush pour les sachets des semences, tisane, poudre et gélules d’Artémisia Annua. C’est un super travail de sa part, encore quelques détails à régler et nous vous mettrons les photos en ligne !
J+17, en route pour la maison rose
July 23, 2015

Aujourd’hui nous passons la journée avec les femmes et les enfants de la maison rose à Guedawaye, une association qui s’occupe de femmes victimes de maltraitance et les aide à se reconstruire. Nous en profitons pour amener les dernières affaires qu’il nous reste pour les enfants de la maison.
Nous nous rendons ensuite à la Anse Bernard pour partager et échanger autour d’une sortie à la plage avec les femmes et les encadrants. Parmi eux, Youssou John un animateur de la maison mais aussi agriculteur nous fait part de ses projets de monter une coopérative agricole dans la région de Lompoul afin d’être plus compétitif sur le marché. Le Sénégal à un potentiel énorme en terme de production agricole, cependant c’est une branche qui manque fortement d’organisation et de soutien pour être compétitif face aux produits importés. C’est pourtant un levier important pour le développement du pays !
J+16, direction l’IRD
Nous avons donc reporté notre RDV avec Dominique Masse de l’IRD (Institut de recherche pour le développement) à aujourd’hui. Cette rencontre fût très intéressante, nous avons pu discuter des possibilités de recherche autour de la plante et l’IRD pourrait, dans une phase plus avancée du projet, devenir un partenaire.
De retour au port pour prendre la chaloupe de 14h30 mais malheureusement l’île de Gorée est victime de son succès et la chaloupe est complète ! Ce qui nous doit d’annuler notre atelier transformation avec les sœurs de l’Ordre de Malte et de le reporter à la semaine prochaine.
Nous finissons la journée par un skype avec Ivan pour faire le point sur l’avancement du projet. Il nous reste encore 2 terrains à mettre en place (jardin communal de l’île de Gorée et terrain de la EFAPD) avant notre départ, nous avons aussi les plantes en pots à terminer d’ici la fin de semaine, coordonner la récolte et la transformation après notre départ, terminer le tutoriel et mettre en ligne la base de données.
J+15, un nouveau terrain ?
Retour sur le terrain de SOTRAMAP pour vérifier que nos plants se portent bien. On en profite pour en planter 9 supplémentaires dans un espace aménagé par notre jardinier Henri ce qui nous fait un nouveau total de 91 plants sur ce terrain. Nous filmons à nouveau la transplantation avec Bethel, notre réalisateur du tutoriel, pour avoir le plus de rushs possible.
Nous avons ensuite rendez-vous avec Mariam Sow de ENDA Tiers Monde, pour discuter des possibilités de collaboration sur le projet. Elle nous met alors en relation avec Mamadou Sow, l’agronome de Pronat qui nous présente les différentes possibilités pour mettre en place un nouveau terrain de culture de l’Artémisia. ENDA Pronat soutient 4 zones agricoles au Sénégal : Les Niayes (maraichage), Guédé (riz), Diouroup (céréales), Koussanar (coton bio) et accompagne deux fédérations d’agriculteurs : la EFAPD (fédération des agropasteurs) qui a un centre d’expérimentation à Ndiender (route de Sangalkam) et la WOOBIN à Keur Moussa.
Après avoir discuté avec Mamadou Sow nous décidons de proposer, dans un premier temps, le projet à la fédération EFAPD à Ndiender pour faire des expérimentations sur la culture de l’Artémisia afin d’optimiser les pratiques culturales. L’objectif étant toujours de permettre la culture dans cette zone par les petits producteurs de façon locale et autonome. Nous attendons un rendez-vous en début de semaine prochaine pour se rendre sur le terrain et ainsi visualiser les possibilités en terme de capacité de plantation (lieu pour les pépinières, surface disponible en pleine terre, espace de séchage/stockage…ect). Avec ce troisième terrain, nous devrions avoir suffisamment d’espace pour planter les plants restant et peut être même pour initier de nouvelles pépinières.
A notre retour, nous croisons Marie Jo dans la chaloupe qui nous informe que les pots en plastique recyclé qu’elle nous avait proposé pour faire les plantes en pots (en tant que répulsif) sont en fabrication et que nous devrions les avoir d’ici la fin de semaine (une quarantaine au total). C’est une bonne nouvelle ! Le projet suit son cours mais nous avons encore beaucoup de travail et de choses à régler avant notre départ et le temps passe vite, très vite même, alors au boulot !
J+14, retour au projet !
July 20, 2015
Après un weekend riche en émotions nous voilà de retour. Ce matin nous avions rendez vous avec Dominique Masse, un chercheur à l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement) mais malheureusement il était malade. Notre rdv est donc reporté. Nous avons cependant discuté avec Dr Komi sur les thématiques de recherche du centre (microbiologie du sol, changement climatique…)
Nous rentrons alors sur l’île pour finaliser notre document à envoyer à Mélanie, notre créatrice pour les sachets de graines, tisane et poudre d’Artémisia ! Nous commençons aussi le document pour la demande d’autorisation d’exploitation du Jardin communal de Gorée à présenter au Maire après l’arrivé de Valérie.
Et une dernière nouvelle, les premiers plants de la pépinière pointent le bout de leur nez !
J+12 et +13, bonne fête de Korité !
July 18, 2015
Nous partons ce week end pour la fête de la Korité à St Louis dans la famille de Ndioro…Juste un mot sur ce séjour: INOUBLIABLE ! Certes on s’éloigne un peu du projet mais il est tellement important de partager des moments comme celui-ci ! La générosité et l’accueil de la famille Mbaye sont sans aucun doute ce qui me marquera le plus lors de ce séjour au Sénégal. C’est une formidable aventure, je les remercie encore pour leur gentillesse. Et bonne fête de Korité à tous !
J+11, fin de la transplantation !
July 16, 2015

Direction le terrain de SOTRAMAP pour transplanter les derniers plants. Nous replantons aussi certains plants qui n’étaient pas assez profond pour pouvoir creuser un peu la terre autour du plant afin de faire une petite réserve et ainsi optimiser l’arrosage (Eh oui l’expérience vient en faisant quelques erreurs !). Après une bonne matinée de transplantation, déplantation et replantation nous pouvons annoncer que la mise en pleine terre sur terrain de SOTRAMAP est officiellement terminée ! Nous comptons alors 82 plants d’Artémisia Annua au total. Nous sommes fières de notre travail et surtout impatiente de voir l’évolution de nos plants !
De retour sur l’île nous préparons l’organisation de la semaine prochaine puisque ce week end nous partons à St Louis pour la fête de la Korité dans la famille de Ndioro Mbaye !
A lundi et bonne fête de korité à tous !
J+10, un petit changement de programme..
July 16, 2015
Malheureusement nous apprenons ce matin que l’arrivé de Valérie, notre contact pour le Jardin communal de Gorée, est reporté, ce qui bouleverse un peu nos chantiers. Il nous faut donc réorganiser notre planning. Nous appelons alors toutes les personnes à rencontrer pour fixer au plus vite nos rendez-vous mais avec la fête de la korité qui se prépare il faut attendre la semaine suivante.
En attendant, nous avançons sur nos recherches bibliographiques, et sur le mini mode d’emploi des semences d’Artémisia pour les sachets de graines.
Nous mettons enfin la première pépinière en route ! Nous utilisons pour cela une bouteille d’eau Kirène de 10L coupée de manière à faire un récipient que l’on peut alors remplir de terre. Nous utilisons pour cela un mélange de compost de feuilles (fourni par notre jardinier du terrain communal de Gorée) et de terreau pour ce premier test. Nous semons des graines d’Artémisia Annua qui proviennent de l’ACP (Artémisia Contre Paludisme), une association française dans le Jura qui produit et diffuse l’Artémisia dans de nombreux pays d’Afrique depuis plusieurs années. On mélange alors 1cc de graines pour 10cc de sable fin et on étale le tout sur la surface. On place ensuite la bouteille de Kirène dans un récipient plus grand contenant 3-4 cm d’eau. Il ne faut pas oublier de percer la bouteille d’une dizaine de trous dans le fond pour permettre à l’eau de monter par capillarité. En effet il n’est pas possible d’arroser directement la terre car les graines sont tellement petites qu’elles risquent d’être emportées en profondeur et donc de ne pas germer (elles sont photosensibles, c.a.d qu’elles ont besoin de lumière pour germer). L’arrosage par capillarité reste la meilleure option, il suffit de surveiller le niveau d’eau quotidiennement. Maintenant nous attendons patiemment que la nature fasse son travail !
J+9, on transplante !
July 15, 2015


Aujourd’hui c’est un jour important, nous plantons nos premiers plants en pleine terre et nous commençons les premières prises vidéo pour le tutoriel ! Nous sélectionnons les plants que nous allons planter et hop on commence à creuser les trous pour mettre les plants en terre. Il est important que la terre soit bien humidifiée et ameublie avant la transplantation. Il faut aussi creuser un peu la terre autour du plant pour optimiser l’efficacité de l’arrosage.
Karim, le professeur de l’ENSA nous a ensuite rejoins pour nous donner son avis sur les plants et sur notre transplantation. Avec son œil d’expert, il nous fait remarquer que certains plants vont bientôt être en fleurs et qu’il n’y a donc pas d’intérêt à les transplanter puisqu’il y a de forte chance que les graines ne soient pas viables (les plants étant trop petits). Cela nous amène à reconsidérer notre comptage des plants ! Mais en attendant nous avons un rendez-vous qui nous attend sur Gorée…
Nous rencontrons Mélanie, la responsable artistique de Rufsac pour imaginer avec elle un model de sachet pour les graines, la poudre et la tisane d’Artémisia. Nous souhaitons faire quelque chose de simple et visuel pour le sachet de semence puisque nous sommes limitées en place. Les détails sur la culture de l’Artémisia seront disponibles sur le livret papier fourni dans le kit semence. En ce qui concerne la tisane et la poudre, nous imaginons plutôt un model avec la posologie pour un traitement curatif du paludisme.
Nous terminons cette journée par un débriefing avec Bethel sur les vidéos prises dans la matinée. Nous faisons de notre mieux pour que le résultat soit le plus professionnel possible !
J+8, un sachet pour nos semences !
July 14, 2015
Ce matin nous avons rendez-vous avec le directeur de l’entreprise Rufsac, la première entreprise du Sénégal à avoir lancé des sacs en papier entièrement recyclable. Ce procédé, déjà bien développé en France (surtout pour les produits alimentaires, les boulangeries… ) est quelque chose de nouveau au Sénégal et personne n’avait, jusqu’à présent, investi pour produire ce type de contenant sur le territoire. Les sacs et sachets en papier sont une réelle alternative aux sacs plastiques qui, tous les jours, se retrouvent dans les rues puis dans l’environnement du Sénégal, ce qui pose un véritable problème en terme de gestion des déchets. En ce qui nous concerne, nous allons travailler avec cette entreprise pour le kit semence. Nous allons imaginer, avec Mélanie (responsable artistique de l’entreprise), un model pour faciliter la communication autour du projet via les semences mais aussi un mini mode d’emploi en première approche de la culture de l’Artémisia Annua. Nous pourrions éventuellement faire la même chose pour la tisane et la poudre d’Artémisia avec une recommandation sur la posologie de la plante. Nous la rencontrons demain pour un premier aperçu de ce qui est faisable ensemble.
Cette rencontre avec Ives, le directeur, fût fort intéressante, nous avons pu discuter des moyens de lutte contre le paludisme disponible à l’heure actuelle mais nous avons également discuté des problèmes liés à la gestion des déchets et de leurs conséquences sur le tourisme dans le pays, tant de projets de développement à entreprendre !
De retour sur Gorée, nous allons chercher du compost (de feuilles et de mouton) au jardin communal pour préparer la pépinière à ASAO.
J+7, déjà une semaine !
C’est lundi et on attaque déjà la deuxième semaine, que le temps passe vite ! Aujourd’hui nous nous rendons sur le terrain de SOTRAMAP pour préparer le sol avant la transplantation fixée à mercredi avec Karim, le professeur de l’ENSA de Thiès.
Nous terminons la répartition des plants dans le jardin et nous retournons la terre avec Henry, le jardinier, pour l’ameublir. Il est important de bien arroser la terre les jours précédant la transplantation, cela facilite d’une part le travail du sol et d’autre part les conditions de transplantation pour le jeune plant. D’ailleurs nos plants ce portent bien, certains même, que nous avions jugé dans un état moyen, ont repris de l’état en quelques jours ! Une fois en pleine terre, les plants devraient bien profiter puisque, pour l’instant, leur croissance est limitée par la taille des sachets plastiques qui les contiennent ce qui empêche aux racines de se développer correctement.
Avant de rentrer, nous passons faire un tour sur le marché de Dakar pour acheter quelques bouteilles d’eau vides de 10L afin d’en faire des pépinières. Après avoir visité le marché nous attendons patiemment la chaloupe de 17h pour rentrer sur île et préparer le rendez-vous de demain.
J+6, bon dimanche !
July 12, 2015
Aujourd’hui c’est dimanche, alors on en profite pour rencontrer les enfants des familles du personnel de la maison d’hôtes pour leur donner quelques vêtements, crayons et livres… Quel plaisir de les voir sourire et si reconnaissants pour quelques cadeaux ! La vie et les gens sur l’île sont vraiment agréables, à peine quelques jours que nous sommes ici et tout le monde nous salue, nous demande des nouvelles… Nos contacts et partenaires sont très serviables et toujours à notre disposition c’est un plaisir de travailler avec eux !
C’est tout pour aujourd’hui, je vous passe les détails du travail sur l’organisation et le planning de la semaine, la mise à jour du site internet et le référencement des données bibliographiques … !
Ah si j’oubliais, l’eau était à 27°C aujourd’hui (on est dimanche après tout 🙂 ) !
J+5, visite du jardin communal de Gorée
July 11, 2015

Ce matin nous avons rencontré Richard, jardinier de la commune qui s’occupe de tous les jardins de l’île. Nous nous sommes rendues sur le terrain communal pour faire un premier état des lieux. Le terrain est suffisamment grand pour planter 150 plants mais il y a beaucoup de travail en terme de préparation des lieux. En effet c’est un lieu qui, pour le moment, sert de stockage pour le compost, il faut donc déplacer les tas et nettoyer le sol. De plus, c’est un jardin communal dont l’accès est libre, il sera donc nécessaire de clôturer la parcelle pour éviter les mauvaises suprises.. Nous devons aussi constituer un dossier très concret pour présenter le projet au maire de l’île. Valérie, qui s’occupe du GIE ASAO en France sera notre contact pour faire le lien entre nous et le maire à son arrivée le 17 juillet.
Nous avons aussi discuté avec Bethel pour le tournage de la vidéo du tutoriel. Nous avons formalisé le format de la vidéo, la forme et les plans à tourner pendant notre mission terrain mais aussi après notre départ pour la partie séchage et récolte de l’Artémisia.
J+4, aujourd’hui on tri !
July 10, 2015

Après une bonne nuit de sommeil et avant de partir sur le terrain nous préparons les lots pour les enfants que nous allons distribuer aux sœurs de l’ordre de Malte, à quelques familles de l’île, et à la maison rose (centre de formation pour les femmes en situation de précarité qui leur permet d’avoir des activités génératrices de revenus. Maison mise en place par le GIE ASAO).
Nous retournons ensuite sur le terrain de l’entreprise SOTRAMAP pour compter précisément les plants et les trier selon leurs états. Au total, sur les 623 plants récupérés, 483 sont dans un état moyen à bon et 140 sont inutilisables. Il nous reste maintenant à définir les quantités précises à planter sur chaque terrain pilote ainsi que les plants qui seront mis en pot pour être utilisés comme répulsif dans les maisons. Marie Jo, directrice de l’entreprise TRANSTECH (plastique et matériaux recyclés), nous accompagne aussi sur le projet en nous fournissant des pots en plastique recyclé. Elle a aussi de nombreux contacts qui pourraient être intéressés par ces plants d’Artémisia en pot, une source de fond potentiel pour le projet.
De retour sur Dakar, nous passons chercher quelques bacs de plantations pour commencer les semis et nous réglons quelques formalités administratives.
Le soir c’est l’heure du petit débriefing de la journée, synthèse de l’avancement du projet, planning des jours à venir, mails à envoyer, coordination avec les acteurs sur place… Beaucoup d’organisation nécessaire pour assurer le bon déroulement et respecter le timing de chaque action. Nous prévoyons de commencer les plantations et les semis lundi ou mardi prochain. Aussi, il nous faut travailler en parallèle sur la préparation du tutoriel (livret itinéraire cultural et vidéo). Pour cela, Bethel, un habitant de l’île va nous aider sur la partie vidéo et montage de celle-ci.
J+3, les plants arrivent, la pluie aussi !
July 9, 2015

Aujourd’hui nous partons sur le terrain de l’entreprise SOTRAMAP, c’est une entreprise qui produit des bassines, bouteilles et autres accessoires en plastique avec un procédé particulier qui permet un mélange de couleurs (cf photos). Abdel Aziz Saheli, le directeur, très intéressé par notre projet, nous met le jardin de l’entreprise à disposition. Il y a aussi un jardinier qui s’occupera des plantes après notre départ et qui devient donc un acteur et un partenaire essentiel à la réussite du projet. Le terrain semble idéal pour la culture d’Artémisia, exposé Sud Est il est très bien protégé à la fois par les arbres mais aussi par le mur et le grillage qui permet une barrière contre les animaux. Le sol a déjà été enrichie en compost de mouton et est prêt à être utilisé. Après un bon coup de nettoyage, le résultat est très satisfaisant !
Cette journée est aussi un grand jour car nous recevons les plants d’une pépinière au Nord du Sénégal. Nous ne savons pas vraiment l’état dans lequel ces plants ce trouvent. Au final 630 plants de 3 origines différentes (Jura, ENSA de Thiès, et St Louis (tradipraticien Mor Niam)). Parmi eux, une centaine semblent inutilisables (trop petits, brulés par le soleil, en fleurs, cassés..), certains sont médiocres et d’autres sont très vivace. Il nous faut établir un plan de culture, pour cela nous devons savoir combien de plants nous plantons dans chaque terrain ainsi que le nombre de plants que nous mettons en pots pour en faire des répulsifs. Pour nous aider, on crée une représentation schématique du terrain pour suivre les essais et ainsi compléter la base de données.
De retour sur Dakar nous achetons un peu de terreau pour les semis d’Artémisia que nous allons faire dans les jours à venir.
Encore une journée bien remplie, nous faisons un dernier point avec Ivan avant son départ et nous continuons notre travail sur l’itinéraire cultural qui nous sera utile à la fois pour transplanter les plants et semer des semences mais aussi pour réaliser le tutoriel, notre livrable final.
NB : Première journée de pluie sur l’île de Gorée, la saison des pluies va commencer ! Et les moustiques semblent ravis (se vengeraient-ils de notre projet ?)
J+2, en route pour l’ENSA de Thiès
July 8, 2015

En route pour l’ENSA de Thiès où nous allons rencontrer Karim, professeur en santé animale. Il connaît très bien l’Artémisia et mène depuis plusieurs années des essais culturaux sur la plante dans le but de produire des feuilles broyées. L’artémisia est ensuite utilisée dans le cadre d’un protocole expérimental sur les animaux afin de voir l’efficacité de la plante sur certaines maladies en vue de réduire l’utilisation des traitements allopathiques et antibiotiques.
Cette rencontre fût fort intéressante, nous avons pu partager son expérience et avons pris notes de ses conseils avisés. Le modèle de sa pépinière est simple, il disperse les graines d’Artémisia dans un bac en plastique percé de petits trous placés dans un autre bac contenant 3-4 cm d’eau afin d’assurer une irrigation par capillarité et ainsi ne pas endommager les graines très légères et très fragiles. En effet les graines d’Artémisia sont très petites, il est donc nécessaire de les mélanger à du sable fin pour les disperser dans le bac. Il ne faut pas non plus les arroser directement pour ne pas qu’elle s’enfonce dans la terre puisqu’elles sont photosensibles (c.a.d qu’elles ne germent qu’en présence de lumière).
Les variétés d’Artémisia annua semées proviennent de Suisse, une variété qui semble très vivace et bien adaptée au climat.
Un petit tour dans le champ maintenant, les plants sont en bon état malgré la présence de parasite de type cochenille sur les feuilles. Selon Karim cela est dû à une contamination générale au sein du terrain. Pour lutter contre ce type de parasite il recommande une irrigation par aspersion plutôt que par goutte à goutte comme dans ce système. Il est aussi possible de pulvériser de l’huile de neems.
Au moment du séchage, les plants sont d’abord exposés au soleil puis à l’ombre pour limiter le risque de moisissures, attention cependant aux trop fortes chaleurs qui peuvent endommager certains actifs comme l’artémisinine. Un endroit abrité et ventilé est l’idéal.
Une fois séchées les feuilles sont séparées des tiges qui serviront à faire des sous produits tel que des savons. Les feuilles sont broyées pour être incorporées dans l’alimentation des animaux.
Nous nous rendons ensuite au monastère de Keur Moussa pour rencontrer les frères Eli et Nicolas qui possèdent un très beau jardin où ils cultivent, en partenariat avec Karim, de l’Artémisia annua. Nous avons été impressionnées par la diversité de ce jardin mais aussi par la taille des plants d’Artémisia : un espace bien protégé, du soleil, de l’eau et surtout beaucoup d’attention, voilà la clef de la réussite !
Nous repartons à Gorée avec des idées plein la tête et du pain sur la planche !
J+1, arrivée sur l’île de Gorée…
July 7, 2015
Ca y’est c’est parti, début de l’aventure pour un mois ! Nous commençons cette journée par un petit déjeuner en compagnie de Mamoune, l’artiste Sénégalais qui fait de la peinture sous verre et dont les œuvres sont vendues, en partie, par Agro&Artémisia pour financer le projet. Nous rejoignons ensuite la chaloupe de 10h sur le port de Dakar pour rejoindre l’île de Gorée.
On décharge les valises, on s’installe, on fait connaissance avec le personnel très chaleureux de la maison d’hôtes ASAO et on part faire un premier tour de repérage sur l’île. Un vrai petit bout de paradis, des artistes à tous les coins de rue, des petits magasins artisanaux, un temps et un paysage superbe !
Premier briefing avec Ivan, on complète le planning des actions à mener, des personnes à rencontrer, des moyens concrets dont on dispose et dont on a besoin. On échange nos idées et nos avis pour être le plus efficace possible. La première chose à faire pour nous est de mettre en place les terrains mis à notre disposition pour planter les plants d’Artémisia produit par la CSS (Compagnie Sucrière Sénégalaise) qui nous suit sur le projet. La deuxième chose est de trouver des partenaires fiables sur lesquels nous pouvons compter pour assurer le suivi des cultures et la récolte après notre départ, sans quoi le projet ne pourrait être viable. C’est avant tout un projet de développement local qui doit permettre aux petits producteurs d’être autonomes sur cette plante, nous ne sommes là que pour l’initier et apporter un cadre à cette mini filière afin qu’elle se pérennise. Nous rencontrons donc George, gardien et jardinier à la maison d’hôtes ASAO c’est aussi un très bon menuisier. Il va rejoindre notre petite équipe pour assurer le suivi et la récolte des plantes après notre départ, nous le formerons sur l’aspect technique cultural, broyage et séchage afin qu’il soit autonome.
A ce stade nous avons 3 terrains sur lesquelles nous souhaitons travailler et planter de l’Artémisia : un petit jardin au dispensaire de l’ordre de Malte (ONG française) à Gorée, le jardin communal de Gorée, et un jardin à 5km de Dakar appartenant à l’entreprise SOTRAMAP sur le boulevard du Centenaire, ancienne route de Rufisque.
Parallèlement nous avons commencer l’itinéraire cultural pour éclaircir les actions concrètes à mener sur les terrains (préparation du sol, repiquage en plein champ, entretien des plants, récolte, séchage et broyage) ainsi que les moyens techniques et humain dont nous avons besoin (matériel de jardinage, jardinier, coordinateurs après notre départ..).
Une première journée bien remplie et des partenaires motivés par le projet qui laisse de belles perspectives pour ce mois de terrain.
Jour J, voyage voyage !
Aprés une petite escale par Casablanca et 8h de voyage, il est 1h00 et nous sommes afin arrivées à Dakar !
Mbaye, un super chauffeur de taxi nous a récupéré à l’Aéroport pour nous conduire à l’hôtel « Cercle de la Rade ». Un super cadre pour cette première nuit ! Exténuées par cette journée de voyage nous ne faisons pas long feu ! A demain pour notre première journée sur l’île de Gorée. Nous sommes impatientes d’arriver !
Jour -1 : Derniers préparatifs avant le départ !
July 5, 2015
C’est le moment de finir les valises, de préparer passeport, b
illet d’avion et anti-moustiques !
Nous profitons de nos deux bagages de 23kg pour amener avec nous du matériel scolaire, des livres et des vêtements pour les enfants. Merci à tout ceux qui ont participé !